Edito !

Qui a dit que l’espoir n’était pas spectaculaire ?
Il n’y aurait plus de saisons… allons donc !
Nous pouvons dire qu’en effet le temps dans le monde est incertain, changeant, troublé, menaçant et même certains jours effrayant…
Qu’à cela ne tienne, nous avons encore la liberté de changer l’histoire en contrant les vents mauvais, de mettre joyeusement l’imagination au pouvoir et de lutter.
Notre saison résiste ! Elle se fait la belle dans les pâtures de la joie.
Joie de voir, d’entendre, de goûter les espoirs d’une jeunesse qui décolle et crée ; joie de savourer l’invention collective, de découvrir à chaque instant quelque chose de nouveau sur soi et sur l’autre ; joie d’être au monde en fuyant le catastrophisme réactionnaire et les injonctions du marché ; joie du jeu pour le jeu, du spectacle pour le spectacle…
Las des désespérés dont les seules ambitions sont le constat d’échec de l’humanité, de la société, des sentiments, de la pensée, et le remplissage d’un cahier des charges d’afflictions thématiques consensuelles.
Notre saison palpite ! Elle aime terriblement l’humain sensible en solo, duo, en compositions multiples aux effets revigorants. Elle est chatoyante et vibratile, caressante ou furieuse. C’est une saison neuve avec quelques changements, certains dus à nombre d’incertitudes sur nos soutiens en 2025 et d’autres bien plus choisis.
Adieu « Les Prémices » ! Au bout de trois ans un peu de lassitude…Mais bienvenue aux « Champs Libres » cartes blanches ouvertes à des prototypes de création. Et puis certains soirs, il n’y aura qu’un spectacle et le repas. Ce sera sur des accueils plus « lourds » en technique, en interprètes, en coût… Par contre il y aura toujours la possibilité d’un after festif avec les équipes !
Notre saison commence un dimanche ! Ça vous permettra de retrouver le lieu printanier tout pimpant et de profiter au grand jour d’un accès au parking rénové… Il y a douze rendez-vous d’avril à octobre, autant d’occasions de nous prouver que l’espoir est spectaculaire !
Ce dont nous sommes certains, c’est que chaque moment que nous partagerons sera pour nous « le grand soir », porté par des artistes aux sourires lumineux, émus aux larmes par le violent désir de lendemains qui chantent.