"Violon en cavale"

Matthieu Blàs

"Récits d'un jeune médecin"

Champ libre à Guillaume Doireau

Déroulé de la soirée

19H00 > Violon en cavale

De et avec Matthieu Blàs 

Matthieu Blás est un artiste nomade, violoniste à la route, auteur compositeur en musique acoustique et électronique, ingénieur du son… C’est au gré du vent qu’il sème ses notes de musique. Il a largué les amarres d’une vie sédentaire depuis près de dix ans. Son « violon en cavale » swingue avec de légers accents tziganes et donne un beau répertoire oscillant entre l’est et l’ouest de la musique nomade.
Ce véritable orchestre de poche saura à coup sûr vous surprendre !

20H00 > Dîner

Au menu :
(amis végétariens bienvenus, prévenez-nous à l’avance)

  • gazpacho
  • navarin d’agneau – riz
  • pilaf
  • tarte aux fruits
  • vins & café compris
21H30 > Récits d'un jeune médecin

Champ libre à Guillaume Doireau
Théâtre / Tout public + 14 ans / Durée : 1h00

D’après Mikhaïl Boulgakov 

Regard extérieur : Fabrice Cals 
Conception, mise en scène et interprétation :
Guillaume Doireau

Complicité Artistique : Eric Sanjou
Production : Arène Théâtre

« Pour qui ignore ce qu’est un voyage à travers les chemins de campagne les plus reculés, il est inutile d’en entendre le récit : de toute façon, il ne comprendrait pas… ».

« Ainsi commence les récits d’un jeune médecin, texte organique qui va à l’essentiel. Boulgakov y dépeint le quotidien d’un médecin de campagne dans la Russie des années 20. Alors que les citadins font la révolution, lui lutte contre les tempêtes de neige, la solitude et la mort. Sa réalité est brutale, attaque de front, sans détour ni artifice.

Sur scène, de la neige, des vraies traces de pas, des lampes à pétrole, un révolver sans doute faux… La véritable tempête est celle des mots de Boulgakov. A la fois mordants, tourbillonnants, glaçants, ils mettent à nu l’âme de ce jeune médecin qui nous apparaît soudainement très vrai. Comme le personnage, il faudra que ce spectacle soit abrupt, honnête, sans complaisance ni paresse. Le récit se devra d’être subjectif et radical. Je me méfie du réalisme, je crois en la théâtralité, et surtout, il ne faut pas oublier de jouer. C’est le mot le plus important. Vous faire plonger avec moi dans la tête de ce jeune homme qui raconte sa vie dans laquelle la mort vient s’immiscer. Le théâtre rend cela possible. « 

Guillaume Doireau